Le Snæfellsnes, première étape d'un roadtrip

En route vers les Fjords.

C’est la première étape de notre voyage avec Miles and Love. Après une première nuit au petit camping en bord de mer de Borganes, nous filons en direction de Snæfellsnes avide que nous sommes de découvrir cette région rendue mythique par Jules Vernes lorsqu’il en fit le point d’entrée d’un voyage au centre de la Terre. La première matinée de ce roadtrip est pluvieuse mais très vite les nuages laisseront la place au soleil pour toute la semaine. Une météo plutôt rare en ce pays qui nous offrira d’incroyables conditions lumineuses pour la photo.

Le Snæfellsnes, première étape d'un roadtrip

Je n’avais pas eu l’occasion de voir des phoques lors de mes précédents séjours en Islande, cette semaine de roadtrip m’en offrira la possibilité à trois reprises. Je remercie déjà Julien pour les bons conseils en tant que photographe et expert du pays (il travaille pour une agence spécialisée sur la destination).

Le lieu dit de Ytri Tunga à mi-chemin de Snaefellsjokull est particulièrement facile d’accès et il est à peine nécessaire de marcher pour voir les mammifères étendues sur leurs rochers. Nous sommes encore assez peu éloignés de Reykjavik et l’endroit est une halte évidente pour les bus d’excursion.


Même les bus sont photogéniques lorsqu’ils sont posés dans le paysage islandais.


Le long de la côte sud de Snæfellsnes, les phoques communs se prélassent sur les rochers d’Ytri Tunga. J’ai bien d’autres photos mais il faut attendre l’article sur la flore et la faune qu’on peut rencontrer dans la région.


Nous sommes restés plus d’une heure à regarder ces phoques, nonchalants mais attentifs. Ils devaient être 4 ou 5 sur les rochers à 20m ou 30m de nous.

Nous nous arrêtons constamment tant les lumières sont belles. En été évidemment, à cette latitude, le soleil est rasant et la fin de journée dure des heures. Cela combiné au temps très changeant d’une terre balayées pas les vents et les nuages, il suffit presque de trouver un spot photogénique et d’attendre.

Nous nous postons ainsi sur un petit promontoire entre Budir et Arnarstapi presque au bout de la péninsule et juste après l’embranchement qui monte au pied du Snaefellsjokull. Nous ne sommes pas pressés d’y aller, c’est le programme du lendemain, et nous profitons des occasions photogéniques.


La côte vers l’ouest, les nuages encore très présents. En fin de journée, le soleil finira par percer apportant le contraste dramatique


Peu avant Arnarstapi au bout de la péninsule, avec Sébastien nous passons de long moment à attendre la bonne lumière terriblement changeante.


Du réglage changeant la perception de l’environnement


Vue vers l’est depuis le pied de Snaefellsjokull

Nous terminons cette première journée de route dans le village de Hellissandur qui possède un camping plutôt confortable. Le camping est partie intégrante d’un voyage en Islande, et je dirais même qu’il n’est pas nécessaire de s’installer dans les lieux officiels et qu’il faut surtout profiter de l’endroit où on se trouve en fin de journée. Ici plus qu’ailleurs l’improvisation est gage de voyage réussi, surtout quand on est photographe. Je campe sauvage autant que possible.

Si vous cherchez quelques conseils ou un guide pratique je profite ici pour relayer l’excellent article de synthèse de Miles and Love intitulé “nos conseils pour un voyage en Islande“.


La photo ne rend pas toujours compte de tout. Le vent était particulièrement fort nous forçant à annuler le projet de planter notre tente dans les environs de Djúpalónssandur


En remontant vers le col qui permet d’accéder au pied du Snaefellsjokull, le temps nous inquiète. Il faudra attendre le lendemain pour découvrir d’un peu plus près le glacier.


Sébastien sur les premiers névés aux abords de Snaefellsjokull.


En redescendant. On voit très bien la coulée de lave qui un jour passa par là. A l’horizon la côte vers l’est et le reste de l’Islande.


Le classique est très accessible Lagopède. En général si on le voit c’est parce qu’il le veut bien. Il se montre pour attirer l’attention sur lui protégeant ainsi ces petits.


Perché sur une des tombes du cimetière de Rif. Il semblait défendre son territoire, je crois que c’est un “huitrier-pie”.


L’église en béton de Ingjaldshólskirkja entre Rif et Hellisandur

La suite avec “Les Fjords du Nord Ouest“, “Une Islande différente” et “La faune et la flore du voyage”.

Ce voyage a été réalisé en partenariat avec Ferðakompaníið – The Icelandic Travel Company. Pour être déjà allé 6 fois en Islande, j’ai apprécié les conseils apportés lors de la préparation de ce roadtrip par Julien. Je n’ai pas été déçu des découvertes. Le billet d’avion m’a été offert par Wow Air une jeune compagnie aérienne qui se démarque de son concurrent national en propoSant du low cost sans en être vraiment (avions neufs, ambiance sympa).

Voir aussi à l’occasion de ce voyage “Le Snæfellsnes, première étape d’un roadtrip“, “Une Islande différente“ et “La faune d’Islande“.