Raquettes à neige, et raquettes de randonnée, tout savoir

Comment choisir


Les fixations de la raquette

C’est aujourd’hui l’élément prépondérant. C’est aussi celui qui évolue le plus vite avec des nouveautés chaque année, qui ne restent pas forcément sur le long terme. Il est donc primordial de ne pas se précipiter sur le dernier gadget à la mode. La fixation a deux objectifs : le maintien du pied et le transfert d’énergie lors de la traction au sol. Elle va assurer une bonne stabilité lors de la marche et surtout limiter la déperdition d’énergie. Globalement, le procédé est relativement basique, la fixation pivote autour d’un axe alors que le tamis reste fixe. On peut distinguer trois principaux systèmes de fixations :

  • Le plus répandu est celui de la fixation articulée. Vous le connaissez tous car c’est le système le plus largement adopté sur les raquettes de la marque TSL. Le pied est posé sur une plaque qui sert aussi de réglage de pointure, grâce à une talonnière coulissante. Si ce réglage est un peu délicat à mettre en place au départ, il est ensuite définitif.
  • Le système de fixations rapides : c’est en fait un hybride de fixations articulées. Très proche du système de crampons avec attache rapide que l’on utilise en alpinisme, il oblige à avoir des chaussures cramponnables pour caler l’arrière. Nous n’avons pas choisi de raquettes proposant ce système dans notre dossier car ils sont assez exclusifs.
  • Vient enfin le système que l’on appellera des plaques semi-articulées. Seul l’avant du pied reste mobile. C’est une plaque très souple, loin de la plaque rigide de la fixation articulée. Elle offre un gain de poids et un confort plus important. Elle se décline dans de nombreuses versions, allant même jusqu’au « step-in ». C’est le même procédé que sur les skis de fond ou les snowboards : la chaussure est équipée d’un système d’attaches automatiques latérales dispensant de toute fixation supplémentaire.