Les belvédères du Queyras
J2 de Saint Véran à La Rua
Départ du bas de Saint Véran + de photos
Au menu de la journée, la montée vers la crête de Curlet. Nous quittons le village et descendons pour traverser L’Aigue Blanche, au niveau du pont du Moulin. Un couple de randonneurs à ski nous dépasse à un rythme soutenu alors que nous commençons la montée vers le bois.
La forêt que nous traversons en lacets est principalement composée de mélèze, un arbre qui se sent à son aise dans cette région très ensoleillée. Il n’est pas seul pour autant et partage les lieux avec le Pin Cembro moins connu mais reconnaissable à ses épines à cinq branches et sa couleur vert argenté. Si vous êtes observateurs, vous pourrez voir les traces de son acolyte, le casse noix moucheté, qui s’est fait expert de l’exploitation de ses pommes en faisant des stocks au pieds des souches mortes…
Nous retrouvons le soleil après environ 1h30 de montée pour arriver au pied de la crête de Curlet. La vue sur Saint Véran est dégagée et on comprend l’orientation du village qui, sud ouest, s‘étale pour profiter du soleil. Nous prolongeons la marche sur la crête pour trouver un lieu abrité du vent, et déjeuner. Alors que nous nous installons, nous voyons au loin, très haut, les deux skieurs croisés le matin. Il descendent la face poudreuse et laissent une belle trace derrière eux.
La crête du Curlet + de photos
Après le déjeuner, nous revenons en partie sur nos pas pour redescendre jusqu’au vallon de Curlet. La neige est excellente et c’est un vrai plaisir. Nous retrouvons le bois, puis le petit pont traversé le matin que nous laissons sur la droite. Nous continuons en effet le long du torrent. Il fut un temps où la vallée était auto-suffisante, en particulier grâce aux moulins. Ces derniers ont malheureusement été détruits lors des inondations de 1957, ce qui mis un terme à la production de la farine de seigle locale.
La fin de la randonnée nous mène jusqu‘à La Rûa en longeant les pistes de ski de fond et l’Aigues Blanches où nous apercevons un Cincle plongeur pêcher, gratter les fonds du torrent, puis disparaitre sous la glace. Encore une petite heure de marche et nous arrivons au gite du soir après avoir dépassé le confluent des deux Aigues sous le village de Pierres Grosses traversé la veille.
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Revenir au sommaire Tour du Queyras en raquettes
