Traversée du désert libyque

Le désert Libyque, désert blanc

Le désert Libyque, ou désert blanc est la partie orientale du Sahara, à l’ouest du Nil. Cette zone du Sahara est très peu connue et encore moins parcourue, mis à part la partie qui relie les oasis telles que Kharga et Dakhla mais encore Farafra ou Baharya.

Traversée du désert libyque

Une des particularités du Désert Blanc est son aridité exceptionnelle, qui en fait la zon la plus sèche de tout le Sahara. Il ne tombe en moyenne que 5mm d’eau par an, ce qui fait qu’on peut considérer qu’il ne pleut en fait jamais dans cette région.

A l’ouest du Nil, les anciens égyptiens voyaient le désert Libyque comme le royaume des morts. Cependant, de nombreuses traces laissées de ses habitants, ainsi que les lourdes caravanes et une quantité importante de sites préhistoriques, ce désert si inhospitalier à notre époque était habité par des chasseurs et des agriculteurs. C‘était le royaume des Tebus, qui existe encore de nos jours au Tchad ; ce groupe totalement intégré au désert, se déplaçait du Ténéré nigérien au désert Libyque en Egypte.

En 18 jours en randonnée chamelière, nous traversons le désert Libyque entre le désert Blanc, de l’oasis de Farafra et la mystérieuse oasis de Siwa. Ce voyage au long cours, ambitieux, s’adresse aux personnes ayant une très bonne endurance, averties aux grands voyages d’explorations. Le manque d’eau potable et de pâturage pour nos animaux sera une constante en ces lieux désolés. Nous reprenons un axe caravanier historique qui, venant du Soudan, traversait le désert de l’ouest égyptien vers les oasis du nord, pour rejoindre la Méditerranée.

Ce voyage nécessite faculté d’adaptation et patience car ces pistes caravanières ne sont plus fréquentées, et peu de personnes aujourd’hui ont connaissance de ces environnements.

Ce voyage est un renouveau, personne de mémoire d’homme n’ayant effectué cette traversée en caravane chamelière. La première traversée à eu lieu en 2004 par Hommes et Montagnes.

20 à 35 km par jour sont effectués à pied. Le matin, lever entre 5h 30 et 7h. Départ entre 7h 30 et 8h 30. Halte entre 11h et 12h. L’après-midi, départ vers 13h ou 14h. Soit environ, 6 à 8h de marche par jour.

La journée peut être faite en continu, sans halte de milieu de journée ou avec un simple arrêt casse-croûte. Ces horaires n’ont qu’une valeur indicative car les haltes de mi-journée et les bivouacs se font en fonction de la saison, des rares pâturages et des points d’eau.

Ces différents impératifs donnent à cette randonnée une ampleur particulière, une ambiance d’isolement sérieux. Il en résulte obligatoirement un souci constant de prudence et d‘économie de tous nos moyens concernant l’eau, les chameaux, nos forces physiques et morales…