Cairo, belle orientale

Circuit accompagné en Égypte

A une journée du Caire, en empruntant un long ruban d'asphalte à travers le désert libyque, on atteint la dépression des oasis de Bahariya puis, bientôt, celle de Farafra, que matérialisent de belles et fières falaises blanches dominant, sur plus de 120 km, un chaos minéral aux formes admirables : un véritable musée, ourlé de sables, pour une cure d'esthétisme ou d'imaginaire.
Au fil des millénaires, la dépression s'étant élargie, les rebords du plateau se sont effondrés. Exposés aux caprices des vents et de l'eau, les grès, calcaires ou craies blanches ont été sculptés en forteresses, en cathédrales, en champignons, en aiguilles… Partout, un léger voile de sable blanc recouvre les lieux, quand ce ne sont pas de belles dunes blondes. Un univers magique qui, le matin et le soir, offre au rêveur un monde imaginaire, presque lunaire…

Les falaises du “Désert Blanc” poursuivent leur course à travers le désert libyque, en direction du sud-est. Elles forment parfois de grands cirques, où se nichent de splendides villages entre champs de blé, palmeraies, dunes blondes et sources chaudes : les oasis de Dakhla, un univers généreux qui se livrera à vous lentement au rythme du chameau.

Le Caire est une femme orientale. Belle et secrète derrière son voile de béton. Elle se dévoile si l'on mérite ses ruelles pleines de trésors, pour enfin retrouver son sourire à l'angle d'une pyramide.
Cairo, belle orientale