Une immersion radicale depuis Paris
Je n’ai pas l’impression qu’il existe beaucoup de parcs nationaux dont le point d’intérêt principal est une forêt, un arbre en réalité. En général on parle d’une montagne, ou d’une région à la géologie particulière, alors quitte à en choisir un autant faire dans la différence. Le “Sequoia National Park” allait être le premier Parc National que j’allais visiter sur le territoire des États-Unis.
J’atterris à San Francisco vers 18h. Je descends d’un vol Wow Air en provenance de Paris via Reykjavik. Je n’ai pas profité de l’Islande, cantonné à la zone de transit de l’aéroport de Keflavik, et j’arrive frustré sur le territoire Américain.
L’aéroport de San Francisco
La première étape aurait été de visiter San Francisco mais ça ne m’intéresse pas aujourd’hui. Je prends ma voiture de location et je file directement sur la HighWay en direction des montagnes. Pas de pause, les étapes de ce voyage doivent s’enchainer rapidement, c’est de cela que j’ai envie.
On the road
C’est donc un roadtrip qui m’attend pendant cette dizaine de jours en Californie. C’est court autant que le pays est grand. Après 4h de route je m’arrête pour mal manger dans une pizzeria de banlieue collée à la route et tenue par un latino. Il n’a pas l’accent ni la couleur d’un wasp, et maintenant que Donald Trump est président je peux dire que c‘était un métèque.
Plus tard je trouve une aire de repos pour garer la Toyota Yaris entre 2 poids lourds. J’ai l’air tout petit, je dors sur la banquette arrière plié en deux.
Je reprends la route tôt, vers 5h du matin. Encore 2h de route pour arriver sous les contreforts de la Sierra Nevada. Il y a ce passage dans une boutique qui est à la fois “station service superette saloon distributeur de coca” dans un village qui le porte le nom indien de Squaw Valley. Je fais le plein car il n’y a pas d’essence dans les parcs nationaux.
La station service de Squaw Valley
Sequoia National Park
De Squaw Valley il faut monter pour arriver à l’entrée du parc. Les étapes de mesurent en mètres indiqué sur un panneau au bord de la route 4000 – 5000 – 6000 pieds d’altitude. J’ai la chance de ne pas arriver trop tard et pourtant il y a déjà beaucoup de voitures lorsque je me gare dans le parking du Visitor’s Center. C’est comme ça aux States, il faut s’arrêter au Visitor’s Center.
C’est parti pour la découverte de Sequoia
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