Randonnée dans le Mercantour : 3 jours

• le 05/08/2009
• Vincent
• alpes site web parc national

3ème jour : Refuge de la Cantonnière —> Refuge de Bayasse

Résumé

• Trajet : Refuge de la Cantonnière —> Refuge de Bayasse
• Durée : 6 h
• Dénivelée : 700 m
• Ambiance : Progression au fil de l’eau dans un mélézein qui s’ouvre, en altitude, sur les pelouses pâturées et les éboulis de grès d’Annot.
• Durée : 6 h
• Dénivelée : 700 m
• Ambiance : Progression au fil de l’eau dans un mélézein qui s’ouvre, en altitude, sur les pelouses pâturées et les éboulis de grès d’Annot.
• Départ : Au refuge de la Cantonnière, près de la source du Var à Estenc, hameau du Val d’Entraunes.

Itinéraire

Remonter la route jusqu‘à la porte du Parc national, puis suivre la direction des cabanes de Sanguinière. Le sentier remonte le torrent, franchit à deux reprises la route puis s’enfonce dans une forêt de pins à crochets et mélèzes. En vue des cabanes, ancien quartier général du chantier de reboisement, le cirque de Sanguinière s’ouvre au promeneur. Sa vocation depuis toujours pastorale en a fait depuis 1981 un site expérimental qui mérite d‘être expliqué.

Après la seconde cabane, prendre à gauche (b.287) en direction du Col de la Boucharde. Le mélézein présente ici de belles stations d’orchis sureau et d’orchis vanille à l’odeur si agréable, tandis que le pic épeiche trahit sa présence par les «forges» qu’il a taillées dans l‘écorce des plus vieux arbres.

Au «rocher camembert», gros bloc de grès fendu en deux par l’action du gel, tourner à droite sans manquer la vue panoramique sur la vallée et les Aiguilles de Pelens. Le sentier chemine agréablement dans l’alpage et les derniers mélèzes, découvrant bientôt un paysage géomorphologique typique du Haut-Var. Le Col de la Boucharde (2 539 m) est atteint dans un univers très minéral. Le jaune des touffes de lotiers corniculés et des séneçons apporte une touche poétique. Vue sur Fort Carra et sa forme sommitale rectangulaire au sud-est, le dôme de la Tête de Sanguinière à l’est.

Direction nord, ce sont les retrouvailles avec la vallée du Bachelard. Celle-ci est rejointe rapidement par un itinéraire dévalant le versant dans un bois de mélèzes dont la régénération naturelle lutte sans merci avec les avalanches le long du ravin de l’Eschillon.

Vision panoramique sur la vallée et contrechamp sur le vallon de la Grande Cayolle, parcouru le premier jour. C’est l’occasion de s’interroger sur l’origine des noms étranges que portent sommets et vallons alentours. Franchir le torrent du Bachelard et rejoindre la route. Suivre celle-ci vers l’aval jusqu’au pont, puis prendre le GR 56 sans manquer d’admirer la cascade qui borde la route un peu plus loin.

Le GR traverse ensuite la chaussée à proximité d’un troisième pont, un des plus beaux ouvrages de la route. Longeant le torrent, on descend en pente douce vers Bayasse, dominé par l’imposant massif de Ventebrun où vivent en toute quiétude les bouquetins réintroduits par le Parc national en 1989.

Passant en rive droite de la rivière, le sentier rejoint rapidement le refuge et son accueil convivial, terminus de cette “balade des 3 refuges”.