La vallée et l'Oued du Dadès
La vallée des roses est bien dans l’Atlas, des terres ocre rouge, des cours d’eaux abondants, des jardins luxuriants, des villages, des enfants ; et pourtant la faune, la flore sont étrangement sahariennes, c’est dans cette ambiance de vie traditionnelle montagnarde et de parfums sahariens que nous approchons la randonné de cette région.
Véritable bénédiction, l’eau dévale en torrent les versants des montagnes qui culminent à près de 4000 m d’altitude dans le Haut Atlas, des oueds toujours alimentés même en été ont permis l’implantation d’une importante activité humaine. Le ruban de verdure qui longe le massif M’Goun qui a transformé ces champs de pierre en vallée des roses est le résultat d’une irrigation ingénieuse et d’un dur labeur, génération après génération le moindre lopin de terres a été mis en valeur pour créer ces oasis de verdures.
Les roses : mêlés aux haies, en bordure des cultures, les rosiers damaskina, aux fleurs délicates et très odorantes, font la réputation de cette vallée ; chaque jour les enfants cueillent les fleurs naissantes qui serviront à concocter l’essence de roses pour les besoins des plus grands parfumeurs français. Les récoltes ont lieu en avril et mai.
Cette région est également célèbre pour ses vergers d‘abricotiers. Les kasbas de terre : l’origine de cette architecture défensive qui s’étend tout au long de l’oued Dadès (et de façon générale des contreforts du Haut-Atlas jusqu’aux portes du Sahara) reste à éclaircir. La seule référence commune à tous ces édifices de terre se trouve dans les lambeaux de murs de Sijilmassa (région d’Erfoud), première cité musulmane d’Afrique du Nord (fondée vers 757) et capitale du Tafilalt. Elle constituait une étape incontournable pour les caravanes saharienne qui remontaient de Tombouctou, elle est désormais un lieu de trekking et de randonnée reconnu.
Au dessus de la vallée des roses, le Haut Atlas des randonnées ravira les personnes qui recherchent l’altitude.