Djenné

La grande mosquée de Djenné

Djenné attirait les richesses venues du sud qui y transitaient avant d‘être convoyées par le fleuve vers Tombouctou, qui recevait les marchandises venues d’Egypte ou du Maghreb par le Sahara.

Djenné

L’arrière-pays de Djenné, autrefois fertile, devient désertique, alors qu’autrefois, en période de crue, la ville était presque complètement entourée d’eau, ce qui la rendait inexpugnable. Le vieux quartier garde encore le contour des anciens remparts. Le marché, la mosquée du vendredi et les tombeaux des Saints sont implantés au centre de la ville vers lequel converge l’ancien réseau des rues anciennes.

Bien plus que Mopti, Djenné a conservé un charme et une tranquillité qui sied au voyageur qui vient de la brousse ; autour de sa célèbre mosquée, peu de circulation, des ruelles qui s’enchaînent, des petites boutiques de toutes sortes : la déambulation et la flânerie dans cette Afrique d’aujourd’hui nous fait oublier que cette petite citée fut soeur de Tombouctou, important noeud d’échanges et centre de rayonnement culturel et religieux pendant des siècles. Faite d’argile, elle n’en a pas moins défié le temps et enduré les invasions. Le site est occupé depuis le IIIème millénaire avant J.C.