Pérou, terre sacrée

randonnées au Pérou

Terre de dépaysement et de toutes les démesures. Pays de contrastes aux couleurs chatoyantes et aux musiques enchanteresses. Le Pérou est synonyme d’altitudes insensées, de forêts luxuriantes et de vestiges incomparables issus d’une histoire devenue presque une légende. Bienvenue en terre sacrée.

Pérou, terre sacrée

Cusco, capitale de l’empire inca

“Nombril” du monde en quechua, elle est le carrefour des cultures indienne et espagnole et le passage obligé pour qui vient visiter le Sud Pérou. Comme une balade dans le passé, cinq siècles en arrière exactement, au contact de ses murs aux pierres parfaitement ajustées, sans aucun mortier, témoins du génie technique du peuple inca. Processions et défilés s’y produisent toute l’année, théâtre de toutes les extravagances.

Machu Picchu, la cité perdue

Un joyau dans un écrin de verdure, déniché par hasard, après des siècles à l’abandon, par un aventurier américain, Hiram Bingham. Jadis lieu de culte et grenier du royaume, le Machu Picchu offre aujourd’hui mille et un vestiges. Des dizaines d‘édifices, de temples et de palais de pierres magnifiquement taillées. Des monolithes parfaits, entourés de terrasses vertigineuses. L’incroyable chemin pavé qui mène à la porte du Soleil est une œuvre à part entière, et offre aux visiteurs, venus jusqu’ici à pied, le spectacle ahurissant de cette cité perdue.

Merveilleuses Cordillères

Un paysage en bleu et blanc, de lagunes et de géants de glace, aux neiges éternelles posées sur un ciel azur. Carabaya, Vilcanota, Vilcabamba. Des noms qui sonnent comme un appel au voyage, que l’on fait à pied, parce que dans ces contrées, l’accès y est impossible autrement. Des montagnes à n’en plus finir, aux altitudes indécentes et où l’air est raréfié, forçant à ralentir. Ceux qui y vivent ou qui s’y aventurent connaissent la rigueur du climat, l‘âpreté des températures. Un paysage minéral à souhait. Et pour qui préfère le vert au bleu, Vilcabamba descend doucement vers la forêt amazonienne et son fouillis végétal. Avec toujours en toile de fond, l’Ausangate, roi des sommets.
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Visages Andins

On pénètre dans les maisons avec le sentiment de remonter le temps. On sert des mains calleuses de trop de labeur aux champs, des peaux tannées comme du vieux cuir. Et on accepte de partager un verre de chicha, boisson faite de maïs fermenté, que l’on avale en quantité, en mâchant la feuille de coca. On ne parle pas de communautés indiennes, mais paysannes. Les habitants de la sierra utilisent tous la langue quechua et s’appellent donc… des paysans. A chaque communauté son costume, comme un lien d’appartenance. Les femmes arborent la jupe de laine épaisse aux couleurs vives, portée sur des bas de laine chatoyants, et l’indispensable chapeau de feutre ou de paille.
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Le dernier pont inca

Au sud de Cusco, les habitant de la région de Quehue perpétuent une tradition vieille de cinq siècles : la construction du pont suspendu de Q’eswachaka, dernier pont inca, entièrement refait comme à l‘époque, à la manière de leurs ancêtres, en fibre végétale de q’oya ichu. Les femmes la coupent à la serpe et en font des cordelettes, faisant rouler la paille entre leurs mains, de manière à créer une torsade. Un geste répété des milliers de fois pour en faire des cordes épaisses. Six cordes de 15 centimètres de diamètre, tendues de part et d’autre de la rivière, sont nécessaires pour mener à bien l’ouvrage. D’autres, plus fines, viennent habiller la structure, refaite chaque année, à cause de l’usure et des intempéries.
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