Adjacent et collé à la Route National 7, Le massif de l’Isalo et le Parc National du même nom sont très accessibles. Pas de route défoncée comme pour Tsaranoro et l’Andringitra, de beaux hôtels aux standards européens, à quelques heures seulement de Tulear, et surtout d’incroyables paysages de grés et de savane qui pourraient rappeler ce que furentt il y a bien longtemps les désertiques Tassili du Hoggar
En y passant en 2012 lors de ma route en direction du Makay, j’avais longé le passif par le nord pendant de longues heures. Nous n’avions pas pris le temps de nous y arrêter car nous n’avions pas le temps, il nous fallait passer le bac de la rivière Mangoky le soir même. Les hommes de l‘équipe Malagasy que j’accompagnais à l‘époque me racontaient aussi plein d’histoire autour de l’ethnie Bara qui vit ici dans la région. Le vol de Zébus en particulier, rite initiatique du passage à l’adulte des jeunes hommes, et la portée systématique d’une arme à feu pour se protéger des représailles éventuelles des propriétaires lésés ou pensant l‘être, évidemment.
Du grès et des canyons habités d’espèces endémiques.
Vous trouverez de nombreuses informations quant aux choses qu’il y a à faire, et surtout voir dans l’Isalo comme les piscines en particulier. J’en ai déjà parlé à la suite de ma visite de Ranomafana, il faut évidemment s’acquitter d’un droit d’entrée ici aussi dans l’Isalo. Je n’y vois rien à redire, sauf que les tarifs pratiqués sont particulièrement élevés lorsqu’il est aussi obligatoire de faire un appel à un guide. Le montant s’élèvera à 65.000ar (~20€) l’entrée, plus le prix du guide qui selon les options (avec ou sans voiture) vous coutera de 20.000ar à 75.000ar. Dans tous les cas vous ne vous en tirerez pas pour moins de 50€ pour une journée, dans un pays où le revenu mensuel moyen est de 40€. Vous me direz que c’est un détail pour nous européens qui dépensons tellement plus pour venir dans ce pays, mais quand même je n’aime pas me sentir racketté.
Vue sur l’Isalo depuis un sommet.
Cela mise à part, la région est absolument splendide et regorge de véritables beautés géologiques sans compter la possibilité de voir lémuriens et caméléons bien sur. Cela reste cependant accessible en se promenant tout naturellement dans les alentours du parc (sachez qu’il interdit d’y entrée sans le permis) comme ce jour où nous nous sommes baladés sur quelques pitons rocheux. La vue sur les environs est sublime, d’autant que les concrétions de grès semblent posés sur la savane relativement plate par ailleurs.
Randonnée improvisée aux abords du Parc National. La région est grande, il est tout à fait possible de la découvrir en sortant des sentiers battus du tourisme (oui même ici)